Depuis ma carrière de développeur web, je suis convaincu que réussite individuelle et collective sont intrinsèquement liés. Et que cette réussite dépend d’avantage du savoir-être (appelé aussi soft-skills) que du savoir-faire. Voyons pourquoi.
Savoir être et Savoir faire
Le savoir-faire se développe naturellement par la formation et l’expérience. Et aujourd’hui, Internet regorge de tutoriels et de partage d’expériences. Cela accélère le temps de montée en compétences. Je le vois avec les élèves que je forme depuis 2 ans, ils montent plus vite en compétences qu’il y a 15 ans !
Et pour autant, on sait aujourd’hui qu’une équipe dans laquelle chaque individu est compétent ne rend pas forcément une équipe efficiente, notamment face à un monde qui change rapidement.
Le second facteur, le savoir-être, a toute son importance. Je défini par « savoir-être » : être authentique, vrai, partager ce que je ressens, les non-dits et permettre à l’autre de faire de même. Ceci est permis dans une équipe où je me sens en sécurité psychologique, c’est à dire que j’ai confiance dans mon équipe qu’elle ne portera aucun jugement (voir l’étude « Projet Aristote » de Google).
C’est cette conviction qui m’a amené à m’orienter vers le développement de ma posture de coach. J’ai appris à sortir de ma zone du connu (qui m’était peu confortable) pour me connecter aux autres, écouter le non verbal, écouter ce qui se passe en moi, observer ce qui se passe en ce moment dans la relation. Pour moi, l’autre est un reflet d’une partie de moi, qui a besoin d’être renforcée ou d’apprendre.
Diriger une équipe aujourd’hui
Durant mes dernières années de développeur web, j’ai ressenti toute la difficulté et les bonnes intentions des managers qui m’ont encadrés. J’ai moi-même éprouvé ces difficultés quand j’ai managé.
On a envie de faire progresser l’équipe à :
- Ressentir du plaisir à travailler ensemble au quotidien
- Délivrer des livrables de qualité au bon moment
- Gérer une crise en se soutenant, puis en tirer des apprentissages
- Mettre à jour son organisation pour mieux s’adapter à son contexte
- Réaliser 80-90% de sa roadmap et tirer des apprentissages dans les 10-20% restant
- S’aligner avec les enjeux de l’entreprise
- Se sentir à sa juste place, de faire un travail qui a du sens pour chacun de ses membres
Et tout cela en totale autonomie, c’est à dire sans intervention directe d’un manager !
C’est le rôle du coach : être disponible, en écoute totale, en intervenant très peu et de manière stratégique au service de l’autonomie de l’équipe.
Je pense qu’aujourd’hui et demain, les entreprises qui réussissent utilisent régulièrement les services d’un coach professionnel. Ceci afin d’améliorer en continu l’esprit et la dynamique de ses équipes pour mieux faire face à un contexte mouvant.
Poursuivons la conversation autour d’un café,
c’est tellement passionnant l’humain !